lundi 30 juillet 2012


Jour 3 Tiruvannamalai

Nuit de combat contre les moustiques. Oubli de soi et fatigue qui s’explique. J’accepte et j’embraie la nouvelle journée en cycle qui redémarre sans pour autant raturer la veille en cache-misère. Prudente, juste. Mais ouverte et souriante.
Après le petit déjeuner constitué de 4 idlis, de sauce sambar et d’un espèce d’agregat de rapadura que j’ai juste eu le temps de repousser avant que la louche ne s’abatte sur le reste. Ici les mélanges ne posent pas problème mais pour ma part, j’exècre les mélanges sucrés-salées et ce qui est trop sucré tout simplement.
On nous sert aussi un café au lait horriblement sucré ce qui est surprenant pour un ashram. J’ai vu que certains demandaient juste du lait. Je le ferai demain tout en sachant que les laitages sont vraiment à éviter, mais je n’ai aucune protéine depuis plus de deux mois et j’ai tout de même besoin d’un peu de forces.
J’ai écouté deux ou trois chants védiques et me suis installée devant  la petite porte qui mène aux caves (lieux de retraites  construits dans les roches), dans l’espoir de trouver un ou deux compagnons de route puisqu’il est indiqué aux femmes de ne pas circuler seules. Mais au moment où cet avertissement commençait à me peser, j’ai croisé une femme occidentale qui descendait de la montagne seule. Elle m’a dit que je pouvais y aller en solo. J’ai donc abandonné l’idée de partager ma matinée et je suis partie à l’aventure. J’ai senti un vent de liberté couler dans mes veines. Quelques centaines de mètres plus haut- on a beaucoup de mal ici à souffrir de solitude !- un indien blessé à la cheville me demande de le suivre pour me montrer un lieu de méditation. Je n’avais pas vraiment la tête à cela mais pour ne pas l’offenser, je l’ai suivi.

 J’ai eu droit à un protocole complet entre les icônes et statuettes : boule de ghee enflammée, encens à faire tournoyer autour de soi, poudre sur le front. Nous étions très tranquilles et cela m’a finalement un peu apaisée. N’ayant pas de monnaie sur moi, je lui ai signalé sa blessure qui commençait à s’infecter et je lui ai appliqué du tegarome, un mélange d’huiles essentielles et j’ai enroulé autour un bout de tissu que j’ai trouvé dans un coin du petit temple. Il a semblé très content. 


Je suis repartie vers les hauteurs en zigzaguant entre les singes. Le vent léger, plus frais m’a revigorée même si je restais encore un peu dans la brume. J’avais encore en moi les éclats de mon poème fracturé de la veille plantés comme des becs de rapace dans mon estomac et mon cœur. L’après bataille est souvent silencieuse mais douloureuse pour le corps physique. Cependant, plus je m’élevais, plus les animaux, les rayons du soleil intermittents entre les fleurs et les feuillages, la vue sur la vallée effaçaient les stigmates.
Le temple avec ses quatre entrées est tout simplement magnifique.

 Je me suis posée quelques longues minutes sur un rocher le surplombant. J’ai fait quelques exercices de pranayama. Brise, douceur du soleil loin de toute pollution…une belle détente !


Skandashram cave est très accueillante. Entre rochers et arbres, bâtie en dur, peinte, elle offre une salle de méditation pour les pèlerins et une très jolie salle de lecture. 

Je fuis les salles trop sombres, surtout pour méditer et surtout quand c’est bondé. La vue d’une dizaine de personnes collées les uns contre les autres en tailleur, les yeux fermés dans la pénombre, a le don de m’angoisser. J’ai préféré donc lire adossée au mur blanc face à la nature, quelques lettres de Sri Ramana Maharshi sur la santé et le suicide.
 C’est sûr ce n’est pas très gai, mais c’est toujours intéressant de lire ce qui peut apporter un nouvel éclairage par rapport à d’autres lectures…bon là, je n’ai pas appris grand-chose sauf que ses mots sont très positifs. Maintenant, rien ne peut empêcher ces instants d’ombre et de violence qui m’échappent et certainement échappent à d’autres humains. Chacun vit la recherche du soi ou plus justement la rencontre du soi avec plus ou moins de réceptivité et de sensibilité et me concernant, il n’y a que la mise en place de certains symptômes ou rituels pourrais-je dire maintenant, qui m’empêchent de sombrer. Ce que j’apprécie chez ce gourou, c’est qu’il explique clairement qu’aucun guru justement ne permet de donner ce que l’on doit trouver par soi-même. Une voie est proposée, mais à chacun de chercher et trouver son « path » ou chemin. La voie offre un ensemble d’outils je pense, plus ou moins puissants pour se recentrer ou se décentrer selon la nécessité du moment. Cela agit comme un mandala qu’on choisit de commencer par le centre ou par l’extérieur en fonction de son état intérieur. Après, je trouve l’addiction à la dévotion plutôt néfaste pour la connaissance de soi et des autres. Je pense que c’est aussi un symptôme de perte de repères mais comme il est partagé, ça rassure bien plus que lorsque l’on se fait un petit rituel à sa manière. Je ne pense pas à terme que ça soit moins dangereux pour l’équilibre personnel…On s’en remet à l’Autre, aux autres, aux pseudo-forces sensées venir nous enrober, nous pénétrer mais je ne suis pas certaine que cela donne un éclairage plus réel sur ce que l’on est. Nos sens nous trompent peut-être ainsi que nos sensations mais ce qui vient de l’extérieur pour ma part, risque encore plus de nous induire en erreur.  Je n’ai pour ma part pas besoin de penser que le divin doit s’incarner dans un autre homme pour qu’il soit pensable : la nature suffit. Encore faut-il savoir regarder autour de soi mais à force d’entendre que ce qui est extérieur ne permet pas de se connaître, on crée des électrons libres qui se croient reliés les uns aux autres juste par quelques rituels et saupoudrages de couleur.  Ça peut apaiser, réduire des peurs, je veux bien le concevoir et le respecter mais plus je le vis, plus je freine et pourtant « dieu sait » si j’ai essayé d’être réceptive…Cela m’a juste permis d’aiguiser mon esprit critique et de renforcer ma conviction que ce n’est pas dans ce qui est créé par l’homme que l’on trouvera l’énergie vitale.
Pour les natifs ça ne me choque pas, ça me choque plus de voir les dévots occidentaux se vautrer sur le sol comme les autres et faire des grands cercles d’excités autour du samadhi. La plupart restent modérés et s’en tiennent à des signes de respect et de menus rituels. Malgré tout , il est important de commencer à lire ce que les gurus ont fait en particulier pour donner leur éclairage du monde, de la vie car certains sont vraiment respectables par les actes concrets qu’ils ont faits et qui ont permis justement à beaucoup de gens d’avoir moins le nez dans le guidon d’une vie qui s’emballe… Concernant le divin, j’y crois évidemment car il suffit de se pencher sur des êtres tels que Leonard de Vinci, Victor Hugo, d’autres très grands penseurs et artistes, scientifiques qui ont traversé les siècles pour croire à quelques élus…je pense juste qu’ils étaient plus réceptifs que d’autres et ont su explorer les partis de leur être en accord avec leur époque, leur environnement, le temps qui les précédait…Je suis super confuse là, écrasée par la chaleur et la fatigue mais je n’ai aussi tout simplement pas les mots pour exprimer ce que je ressens et ne va pas à l’encontre du divin. C’est juste souvent la forme qu’on lui donne et le poids que l’on pose sur ce mot qui me gêne.
Concernant la connaissance du Soi, il faut se mettre d’accord sur ce qu’est ce Soi, et Sri Ramana, l’exprime plutôt bien et d’autant mieux que le plan spirituel n’est pas évincé comme il l’est bien trop souvent dans le monde occidental. Le spirituel est bien souvent relié au religieux et à des rites communautaires  ce qui est souvent le cas encore partout dans le monde. Très flagrant en Inde mais lorsque ça aide à supporter une vie bien souvent difficile moi je dis : continuez et en plus beaucoup de rites éveillent de troublantes sensations  -mais sont-elles plus porteuses de vérité ? je ne sais pas… et c’est là où le bât blesse pour moi. Je ne vais pas maintenant rentrer dans les détails de ce qui fait souvent encore nœud pour moi. En tout cas, Jung s’est référé à ce guru et c’est toujours intéressant de comprendre les sources d’inspiration de ceux qui ont su théoriser des schèmes de comportements, pensées et qui ont contribué à définir ce qui se joue souvent de façon très confuse dans la pensée et le ressenti de l’homme qui arrive souvent avec une souffrance à soutenir pour qu’il ne sombre pas avant d’avoir vécu son temps…Je ne crois pas aux autres vies non plus, je crois par contre que chaque être vivant laisse une énergie  et une mémoire qui débordent sur ceux qui l’ont entouré et que certaines vies sont déterminées par la vie d’ancêtres, de croyances, mais pas par une réincarnation…on peut le croire quand la personne ou l’être a justement une certaine capacité appelée « don » à lire l’illisible, à sentir, percevoir, accueillir ce qui reste dans l’invisible tout simplement parce que ça n’a pas encore ou plus la forme que tout le monde pourrait sentir et identifier. Le « soi » pour moi a peut-être une forme prédéfinie, idéale, mais le tempérament, le mode de vie, l’altèrent, le modèlent, le rendent changeant et c’est totalement humain que de percevoir son « je » comme imparfait et souvent confus. Vouloir balancer dans la poubelle l’ego, le « je », je trouve ça totalement absurde et inhumain justement. Pourquoi vouloir ressembler à une chose immobile que quelques quidam jugeraient parfaite, à l’image du divin ? Qu’en sait-on de cette image du divin ? pas grand-chose et c’est normal puisqu’il n’a pas d’image : c’est une force, point. Elle peut après prendre une forme jugée horrible ou splendide, éblouissante ou non…ce qui est EST, on est d’accord…et ce qui n’est pas encore, EST tout autant et là on n’est pas tous d’accord mais l’énergie y est.  La hiérarchie n’est nulle part : il y a juste des différences et un principe de respect que souvent il n’y a pas alors on tente de l’instituer pour que ça roule. C’est le regard que l’on porte sur les choses et les non-choses qui doit être épuré, pas le « je » ou le « corps » ou je ne sais quoi encore qui font partis de notre réalité…à nous de savoir après s’il y a « accord d’être » ou non…
Concernant la vie belle, idéale, heureuse quand on a rencontré le divin en soi, je doute encore. Ça va si les conditions sont réunies, mais il faut aussi ouvrir les yeux sur l’extérieur sinon on devient un aveugle heureux… la vie passe à côté de soi… Sri Ramana explique comment on peut être conscient de ce qui ne va pas autour mais explique aussi pourquoi ça n ‘implique pas forcément d’être en souffrance dans l’observance de cette réalité. Ok, rien de nouveau sous les tropiques…juste des mots à respecter puisqu’ils sont justes.

Pour ma part je pense que l’on ne peut être heureux que si l’on a conscience que parfois on ne doit pas l’être toujours, que les moments de sérénité ne sont perçus que par opposition avec ceux qui le sont moins. Le comprendre n’aide pas forcément à être plus serein quand on ne l’est pas, ça aide à surmonter le moment et à ne pas s’y abîmer et c’est ce qui rend courageux l’homme et persévérant surtout. Et là, je rejoins les écris de Mother de l’ashram de Sri Aurobindo mais ici encore, je n’ai pas appris grand-chose concernant ces concepts.
La connaissance de soi passe par la nécessaire perte de soi. On ne connaît bien une ville souvent aussi parce qu’on se perd dans ses circonvolutions et que l’on découvre ce qui n’était pas indiqué sur une carte faite par quelqu’un d’autre. A chacun de connaître et de trouver ses outils d’investigation : une méthode proposée reste une proposition, on peut la mettre en acte mais rien ne dit que c’est cette méthode qui a permis à un quidam de se connaître qui va permettre à plein d’autres de mieux se connaître. Excepté peut-être le yoga intégral développé par Sri Aurobindo qui s’écarte totalement des asanas conventionnels et se travaille dans la vie quotidienne : pour ma part c’est une psychanalyse continue qui doit déboucher sur des actes de vie : là le yoga intégral me plaît bien car tout y est, de l’analyse à la pratique, du tumulte à la paix, du sport à l’école en passant par l’art et l’écoute de la Nature…Par contre là où je reste dubitative c’est sur la pratique qu’en font certaines personnes qui est vraiment approximative malgré le fait qu’elles déclarent le pratiquer au quotidien : elles restent désagréables, médisantes et n’aident pas à ce qu’on adhère à ce qui semble les tuer plutôt que les animer…Problématique humaine…la contradiction incarnée et c’est bien ça qu’il faut aussi accepter pour mieux tolérer… Le modèle ne peut être un autre humain…les écrits oui, tant qu’ils restent une source d’inspiration en œuvre ouverte…

Retour à ma montagne, je souris de la profusion de ces pensées qui veillent à ne pas me laisser trop longtemps l'âme en paix! Je repars donc avec l'Unique, celle en qui je voue un véritable culte sans cérémonie: Dame Nature et sa Nudité qui ne me choque pas, elle...
Je reprends mon bâton de pèlerin et je rejoins Virupaksha cave en descendant cette fois vers le temple. Cette cave est plus petite. L’entrée est une petite pièce colorée avec quelques photos du guru et salle de méditation est attenante, toujours remplis de personnes qui semblent se shooter à cette technique ! Respect…mais parfois c’est un peu trop de méditer 6 heures par jour non ?
Je suis restée assise quelques minutes sur le muret blanc à regarder les arbres aux ramages sublimes et à écouter le chant des oiseaux et j’ai décidé de remonter et de m’aventurer seule plus haut, vers le sommet de la montagne ou le Guru avait élu sa plus belle retraite : je le comprends ! 


Malheureusement dès le début, il s’avère que le chemin est très dangereux, sans aucune prise pour les mains, glissant, difficilement reconnaissable avec des flèches plus ou moins effacées. La chaleur est plombante vers les 11h, et je n’ai presque plus d’eau : je deviens une kamikase.
Mais je suis vite rejointe par un indien qui me fera office de guide sans un mot. Il m’a souri, m’a pris la main et fait signe de le suivre. Tout d’un coup la vie est devenue plus facile et très agréable : mes peurs se sont plus ou moins envolées et j’ai suivi les petits pieds nus agiles sur le roc en faisant bien attention de ne pas glisser. Mais le guide connait par cœur le moindre petit caillou. Par contre, ne sachant pas au début que ça en était un, je n’étais pas sûre de savoir redescendre par moi-même et la vue du vide en dessous réactivait un peu mes démons. Sa main était ferme et me demandait de me laisser à la confiance. J’ai juste dit que je ne voulais pas aller au-delà de la moitié du chemin par manque d’eau et par surcroît de chaleur. Me laisser porter a été pour moi extrêmement symbolique surtout que cet indien je ne l’ai pas cherché, il est venu à moi pour m’aider juste au moment où j’avais formulé l’envie même seule d’aller voir un peu plus haut combien la montagne était belle et la vue sur le monde élargie…

Pour me faire reposer, il m’a menée à une petit grotte cachée dans l’anfractuosité d’un gros roc et il m’a encore conseillé de méditer pendant que lui restait assis quelques mètres plus loin en plein soleil. Je me suis dit qu’on voulait ici vraiment me pousser à méditer et du coup, j’ai obtempéré en souriant et…ça a marché ! Le lieu à l’écart des autres et du monde me convenait totalement, avec une large brise, quelques roses abandonnées séchées autour de moi et un silence parfait ! 

J’ai demandé après à redescendre et il m’a tenu la main pendant presque toute la descente en m’indiquant parfois quelques branches à saisir dans les moments un peu plus délicats. Je lui ai donné 10 roupies en partant parce que j’estimais même si je n’avais rien demandé, que sans lui je n’aurais rien fait, et que si j’avais su que je pouvais prendre un guide aussi sympa pour ce prix, je l’aurais pris immédiatement. J’ai passé un merveilleux moment avec lui et ma journée en est restée remplie.
De retour au temple, après le repas, je suis repartie dans mon étude approfondie des singes avec leurs mimiques extra et leurs acrobaties hilarantes : parfois je me dis qu’ils savent qu’on les regarde, ce n’est pas possible autrement ! 

J’adore passer du temps avec les animaux. Le soir, une grosse pluie s’est déclenchée et un chien est venu s’abriter sous mon bungalow. Je suis sortie et me suis assise à côté de lui : il s’est serré contre moi et nous avons passé trente bonne minutes en silence, lui me tendant sa petite tête et ses grands yeux pour que je lui gratte le front. Ça a été un doux moment : pluie, fraîcheur, odeur de terre sèche, luminosité, silence…
Quelques heures avant, une petite chatte à laquelle j’avais donné un peu de lait un soir et qui était venue dans ma chambre, m’a reconnue dans les allées de l’ashram et en miaulant, n’a cessé de me suivre ce qui a débouché aussi sur des moments câlins. 

Sri Ramana a beaucoup écrit sur les animaux et un samadhi leur est aussi destiné dans l’ashram. Tous les jours, un sadhu donne à manger aux paons qui ponctuent de leurs « Léon ! » les mantra.

Je n’ai pas trop profité du temple comme j’avais pensé le faire le dernier jour car j’y suis allée avant 15h et c’est le moment de la sieste : j’ai donc juste pu apprécier de faire le trajet en être « recollé » avec juste un frêle fêle juste suffisant pour éclaire la misère, la poussière et les vaches décolleuses d’affiches et en faire un nouveau petit poème. J’ai arpenté la grande cour d’Arunchaleshvara en me brûlant encore les pieds et en serrant les multiples mains qui se tendaient vers moi comme si j’étais une déesse : c’est d’ailleurs assez étrange dans certains lieux de voir que les gens nous prennent pour ce que l’on n’est pas…on m’a tendu de la poudre blanche, il a fallu que je serre les mains de plusieurs bébés…mais j’ai quand même trouvé quelques instants privilégiés pour apprécier quelques fines sculptures sur les façades. 


Au retour, bien fatiguée, je me suis arrêtée pour acheter quelques colliers à des marchands dans la rue : rien de bien extraordinaire, mais j’étais contente d’échanger quelques mots et regards avec ces personnes…
J’ai un peu mieux dormi cette dernière nuit et j’ai eu la bonne idée le matin de prendre un rickshaw pour prendre mon bus de 11h alors que j’avais prévu de faire le trajet à pieds : arrivée à 10h20, j’ai à peine eu le temps de demander où se trouvait mon bus, de faire le tour de la station, de grimper…que le bus est parti une demi-heure à l’avance !
Encore un signe de…
Ça s’appelle avoir de bonnes ondes…


4 commentaires:

  1. Je me délecte de tes photos comme je bois ton texte ! Je crois avoir tout bu ! Onyx :-)

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  2. Merci, je trouvais justement que mes derniers topics étaient inintéressants. bisous

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    1. ramène moi un chat comme celui là....magnifique !quelle allure ...naturelle l'allure ...et princière...
      détend-toi...........coooooooooooooooooooooooooool.tranquille....ce n'est pas parce que tu es en Inde qu'il te faut prier du matin au soir ... quand tu as besoin de méditer ... et bien médites ... c'est tout ... tu as raison il ne faut pas tout avaler comme du petit lait ...en attendant prends des protéines ... tu en as besoin ....
      Tendre bisous Maman

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  3. Je n'en trouve nulle part des protéines mangeables: tu verrais la gueule des poulets à moitié vivants à moitié morts dans leurs cages, t'as pas envie de bouffer ça. Partout friture de poisson pas frais; et les oeufs, s'ils viennent de ces chickens en train de crever j'en veux pas. Là ça y est, j'ai une crève monumentale.

    Pour la petite chatte, je l'aurais bien prise, elle était vraiment adorable, hyper câline, gentille, parlant bien en articulant...mais bon...je gâche déjà la bouffe de l'ashram, je ne vais pas en plus leur piquer leur chat!

    Bisous

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