Jour 3 Tiruvannamalai
Nuit de combat contre les moustiques. Oubli de soi et
fatigue qui s’explique. J’accepte et j’embraie la nouvelle journée en cycle qui
redémarre sans pour autant raturer la veille en cache-misère. Prudente, juste.
Mais ouverte et souriante.
Après le petit déjeuner constitué de 4 idlis, de sauce
sambar et d’un espèce d’agregat de rapadura que j’ai juste eu le temps de
repousser avant que la louche ne s’abatte sur le reste. Ici les mélanges ne
posent pas problème mais pour ma part, j’exècre les mélanges sucrés-salées et
ce qui est trop sucré tout simplement.
On nous sert aussi un café au lait horriblement sucré ce qui
est surprenant pour un ashram. J’ai vu que certains demandaient juste du lait.
Je le ferai demain tout en sachant que les laitages sont vraiment à éviter,
mais je n’ai aucune protéine depuis plus de deux mois et j’ai tout de même
besoin d’un peu de forces.
J’ai écouté deux ou trois chants
védiques et me suis installée devant la
petite porte qui mène aux caves (lieux de retraites construits dans les roches), dans l’espoir de
trouver un ou deux compagnons de route puisqu’il est indiqué aux femmes de ne
pas circuler seules. Mais au moment où cet avertissement commençait à me peser,
j’ai croisé une femme occidentale qui descendait de la montagne seule. Elle m’a
dit que je pouvais y aller en solo. J’ai donc
abandonné l’idée de partager ma matinée et je suis partie à l’aventure.
J’ai senti un vent de liberté couler dans mes veines. Quelques centaines de
mètres plus haut- on a beaucoup de mal ici à souffrir de solitude !- un
indien blessé à la cheville me demande de le suivre pour me montrer un lieu de
méditation. Je n’avais pas vraiment la tête à cela mais pour ne pas l’offenser,
je l’ai suivi.
J’ai eu droit à un protocole complet entre les icônes et statuettes :
boule de ghee enflammée, encens à faire tournoyer autour de soi, poudre sur le
front. Nous étions très tranquilles et cela m’a finalement un peu apaisée.
N’ayant pas de monnaie sur moi, je lui ai signalé sa blessure qui commençait à
s’infecter et je lui ai appliqué du tegarome, un mélange d’huiles essentielles
et j’ai enroulé autour un bout de tissu que j’ai trouvé dans un coin du petit
temple. Il a semblé très content.
Je suis repartie vers les
hauteurs en zigzaguant entre les singes. Le vent léger, plus frais m’a revigorée même si je restais encore un
peu dans la brume. J’avais encore en moi les éclats de mon poème fracturé de la
veille plantés comme des becs de rapace dans mon estomac et mon cœur. L’après
bataille est souvent silencieuse mais douloureuse pour le corps physique.
Cependant, plus je m’élevais, plus les animaux, les rayons du soleil
intermittents entre les fleurs et les feuillages, la vue sur la vallée
effaçaient les stigmates.
Le temple avec ses quatre entrées
est tout simplement magnifique.
Je me suis posée quelques longues minutes sur
un rocher le surplombant. J’ai fait quelques exercices de pranayama. Brise,
douceur du soleil loin de toute pollution…une belle détente !
Skandashram cave est très
accueillante. Entre rochers et arbres, bâtie en dur, peinte, elle offre une
salle de méditation pour les pèlerins et une très jolie salle de lecture.
Je
fuis les salles trop sombres, surtout pour méditer et surtout quand c’est
bondé. La vue d’une dizaine de personnes collées les uns contre les autres en
tailleur, les yeux fermés dans la pénombre, a le don de m’angoisser. J’ai
préféré donc lire adossée au mur blanc face à la nature, quelques lettres de
Sri Ramana Maharshi sur la santé et le suicide.
C’est sûr ce n’est pas très
gai, mais c’est toujours intéressant de lire ce qui peut apporter un nouvel
éclairage par rapport à d’autres lectures…bon là, je n’ai pas appris
grand-chose sauf que ses mots sont très positifs. Maintenant, rien ne peut
empêcher ces instants d’ombre et de violence qui m’échappent et certainement
échappent à d’autres humains. Chacun vit la recherche du soi ou plus justement
la rencontre du soi avec plus ou moins de réceptivité et de sensibilité et me
concernant, il n’y a que la mise en place de certains symptômes ou rituels
pourrais-je dire maintenant, qui m’empêchent de sombrer. Ce que j’apprécie chez
ce gourou, c’est qu’il explique clairement qu’aucun guru justement ne permet de
donner ce que l’on doit trouver par soi-même. Une voie est proposée, mais à
chacun de chercher et trouver son « path » ou chemin. La voie offre
un ensemble d’outils je pense, plus ou moins puissants pour se recentrer ou se
décentrer selon la nécessité du moment. Cela agit comme un mandala qu’on
choisit de commencer par le centre ou par l’extérieur en fonction de son état
intérieur. Après, je trouve l’addiction à la dévotion plutôt néfaste pour la
connaissance de soi et des autres. Je pense que c’est aussi un symptôme de
perte de repères mais comme il est partagé, ça rassure bien plus que lorsque
l’on se fait un petit rituel à sa manière. Je ne pense pas à terme que ça soit
moins dangereux pour l’équilibre personnel…On s’en remet à l’Autre, aux autres,
aux pseudo-forces sensées venir nous enrober, nous pénétrer mais je ne suis pas
certaine que cela donne un éclairage plus réel sur ce que l’on est. Nos sens
nous trompent peut-être ainsi que nos sensations mais ce qui vient de
l’extérieur pour ma part, risque encore plus de nous induire en erreur. Je n’ai pour ma part pas besoin de penser que
le divin doit s’incarner dans un autre homme pour qu’il soit pensable : la
nature suffit. Encore faut-il savoir regarder autour de soi mais à force
d’entendre que ce qui est extérieur ne permet pas de se connaître, on crée des
électrons libres qui se croient reliés les uns aux autres juste par quelques
rituels et saupoudrages de couleur. Ça
peut apaiser, réduire des peurs, je veux bien le concevoir et le respecter mais
plus je le vis, plus je freine et pourtant « dieu sait » si j’ai
essayé d’être réceptive…Cela m’a juste permis d’aiguiser mon esprit critique et
de renforcer ma conviction que ce n’est pas dans ce qui est créé par l’homme
que l’on trouvera l’énergie vitale.
Pour les natifs ça ne me choque
pas, ça me choque plus de voir les dévots occidentaux se vautrer sur le sol
comme les autres et faire des grands cercles d’excités autour du samadhi. La
plupart restent modérés et s’en tiennent à des signes de respect et de menus
rituels. Malgré tout , il est important de commencer à lire ce que les
gurus ont fait en particulier pour donner leur éclairage du monde, de la vie
car certains sont vraiment respectables par les actes concrets qu’ils ont faits
et qui ont permis justement à beaucoup de gens d’avoir moins le nez dans le
guidon d’une vie qui s’emballe… Concernant le divin, j’y crois évidemment car
il suffit de se pencher sur des êtres tels que Leonard de Vinci, Victor Hugo,
d’autres très grands penseurs et artistes, scientifiques qui ont traversé les
siècles pour croire à quelques élus…je pense juste qu’ils étaient plus
réceptifs que d’autres et ont su explorer les partis de leur être en accord
avec leur époque, leur environnement, le temps qui les précédait…Je suis super
confuse là, écrasée par la chaleur et la fatigue mais je n’ai aussi tout
simplement pas les mots pour exprimer ce que je ressens et ne va pas à
l’encontre du divin. C’est juste souvent la forme qu’on lui donne et le poids
que l’on pose sur ce mot qui me gêne.
Concernant la connaissance du
Soi, il faut se mettre d’accord sur ce qu’est ce Soi, et Sri Ramana, l’exprime
plutôt bien et d’autant mieux que le plan spirituel n’est pas évincé comme il
l’est bien trop souvent dans le monde occidental. Le spirituel est bien souvent
relié au religieux et à des rites communautaires ce qui est souvent le cas encore partout dans
le monde. Très flagrant en Inde mais lorsque ça aide à supporter une vie bien
souvent difficile moi je dis : continuez et en plus beaucoup de rites
éveillent de troublantes sensations
-mais sont-elles plus porteuses de vérité ? je ne sais pas… et
c’est là où le bât blesse pour moi. Je ne vais pas maintenant rentrer dans les
détails de ce qui fait souvent encore nœud pour moi. En tout cas, Jung s’est
référé à ce guru et c’est toujours intéressant de comprendre les sources
d’inspiration de ceux qui ont su théoriser des schèmes de comportements,
pensées et qui ont contribué à définir ce qui se joue souvent de façon très
confuse dans la pensée et le ressenti de l’homme qui arrive souvent avec une
souffrance à soutenir pour qu’il ne sombre pas avant d’avoir vécu son temps…Je ne
crois pas aux autres vies non plus, je crois par contre que chaque être vivant
laisse une énergie et une mémoire qui
débordent sur ceux qui l’ont entouré et que certaines vies sont déterminées par
la vie d’ancêtres, de croyances, mais pas par une réincarnation…on peut le
croire quand la personne ou l’être a justement une certaine capacité appelée
« don » à lire l’illisible, à sentir, percevoir, accueillir ce qui
reste dans l’invisible tout simplement parce que ça n’a pas encore ou plus la
forme que tout le monde pourrait sentir et identifier. Le « soi »
pour moi a peut-être une forme prédéfinie, idéale, mais le tempérament, le mode
de vie, l’altèrent, le modèlent, le rendent changeant et c’est totalement
humain que de percevoir son « je » comme imparfait et souvent confus.
Vouloir balancer dans la poubelle l’ego, le « je », je trouve ça
totalement absurde et inhumain justement. Pourquoi vouloir ressembler à une
chose immobile que quelques quidam jugeraient parfaite, à l’image du
divin ? Qu’en sait-on de cette image du divin ? pas grand-chose et
c’est normal puisqu’il n’a pas d’image : c’est une force, point. Elle peut
après prendre une forme jugée horrible ou splendide, éblouissante ou non…ce qui
est EST, on est d’accord…et ce qui n’est pas encore, EST tout autant et là on
n’est pas tous d’accord mais l’énergie y est.
La hiérarchie n’est nulle part : il y a juste des différences et un
principe de respect que souvent il n’y a pas alors on tente de l’instituer pour
que ça roule. C’est le regard que l’on porte sur les choses et les non-choses
qui doit être épuré, pas le « je » ou le « corps » ou je ne
sais quoi encore qui font partis de notre réalité…à nous de savoir après s’il y
a « accord d’être » ou non…
Concernant la vie belle, idéale,
heureuse quand on a rencontré le divin en soi, je doute encore. Ça va si les
conditions sont réunies, mais il faut aussi ouvrir les yeux sur l’extérieur
sinon on devient un aveugle heureux… la vie passe à côté de soi… Sri Ramana
explique comment on peut être conscient de ce qui ne va pas autour mais
explique aussi pourquoi ça n ‘implique pas forcément d’être en souffrance dans
l’observance de cette réalité. Ok, rien de nouveau sous les tropiques…juste des
mots à respecter puisqu’ils sont justes.
Pour ma part je pense que l’on ne
peut être heureux que si l’on a conscience que parfois on ne doit pas l’être
toujours, que les moments de sérénité ne sont perçus que par opposition avec
ceux qui le sont moins. Le comprendre n’aide pas forcément à être plus serein
quand on ne l’est pas, ça aide à surmonter le moment et à ne pas s’y abîmer et
c’est ce qui rend courageux l’homme et persévérant surtout. Et là, je rejoins
les écris de Mother de l’ashram de Sri Aurobindo mais ici encore, je n’ai pas
appris grand-chose concernant ces concepts.
La connaissance de soi passe par
la nécessaire perte de soi. On ne connaît bien une ville souvent aussi parce
qu’on se perd dans ses circonvolutions et que l’on découvre ce qui n’était pas
indiqué sur une carte faite par quelqu’un d’autre. A chacun de connaître et de
trouver ses outils d’investigation : une méthode proposée reste une
proposition, on peut la mettre en acte mais rien ne dit que c’est cette méthode
qui a permis à un quidam de se connaître qui va permettre à plein d’autres de
mieux se connaître. Excepté peut-être le yoga intégral développé par Sri
Aurobindo qui s’écarte totalement des asanas conventionnels et se travaille
dans la vie quotidienne : pour ma part c’est une psychanalyse continue qui
doit déboucher sur des actes de vie : là le yoga intégral me plaît bien
car tout y est, de l’analyse à la pratique, du tumulte à la paix, du sport à
l’école en passant par l’art et l’écoute de la Nature…Par contre là où je reste
dubitative c’est sur la pratique qu’en font certaines personnes qui est vraiment
approximative malgré le fait qu’elles déclarent le pratiquer au
quotidien : elles restent désagréables, médisantes et n’aident pas à ce
qu’on adhère à ce qui semble les tuer plutôt que les animer…Problématique
humaine…la contradiction incarnée et c’est bien ça qu’il faut aussi accepter
pour mieux tolérer… Le modèle ne peut être un autre humain…les écrits oui, tant
qu’ils restent une source d’inspiration en œuvre ouverte…
Retour à ma montagne, je souris
de la profusion de ces pensées qui veillent à ne pas me laisser trop longtemps l'âme en paix! Je repars donc avec l'Unique, celle en qui je voue un véritable culte sans cérémonie: Dame Nature et sa Nudité qui ne me choque pas, elle...
Je reprends mon bâton de pèlerin
et je rejoins Virupaksha cave en descendant cette fois vers le temple. Cette
cave est plus petite. L’entrée est une petite pièce colorée avec quelques
photos du guru et salle de méditation est attenante, toujours remplis de
personnes qui semblent se shooter à cette technique ! Respect…mais parfois
c’est un peu trop de méditer 6 heures par jour non ?
Je suis restée assise quelques
minutes sur le muret blanc à regarder les arbres aux ramages sublimes et à
écouter le chant des oiseaux et j’ai décidé de remonter et de m’aventurer seule
plus haut, vers le sommet de la montagne ou le Guru avait élu sa plus belle
retraite : je le comprends !
Malheureusement dès le début, il
s’avère que le chemin est très dangereux, sans aucune prise pour les
mains, glissant, difficilement reconnaissable avec des flèches plus ou moins
effacées. La chaleur est plombante vers les 11h, et je n’ai presque plus d’eau : je
deviens une kamikase.
Mais je suis vite rejointe par un
indien qui me fera office de guide sans un mot. Il m’a souri, m’a pris la main
et fait signe de le suivre. Tout d’un coup la vie est devenue plus facile et
très agréable : mes peurs se sont plus ou moins envolées et j’ai suivi les
petits pieds nus agiles sur le roc en faisant bien attention de ne pas glisser.
Mais le guide connait par cœur le moindre petit caillou. Par contre, ne sachant
pas au début que ça en était un, je n’étais pas sûre de savoir redescendre par
moi-même et la vue du vide en dessous réactivait un peu mes démons. Sa main
était ferme et me demandait de me laisser à la confiance. J’ai juste dit que je
ne voulais pas aller au-delà de la moitié du chemin par manque d’eau et par
surcroît de chaleur. Me laisser porter a été pour moi extrêmement symbolique
surtout que cet indien je ne l’ai pas cherché, il est venu à moi pour m’aider
juste au moment où j’avais formulé l’envie même seule d’aller voir un peu plus
haut combien la montagne était belle et la vue sur le monde élargie…
Pour me faire reposer, il m’a
menée à une petit grotte cachée dans l’anfractuosité d’un gros roc et il m’a
encore conseillé de méditer pendant que lui restait assis quelques mètres plus
loin en plein soleil. Je me suis dit qu’on voulait ici vraiment me pousser à
méditer et du coup, j’ai obtempéré en souriant et…ça a marché ! Le lieu à
l’écart des autres et du monde me convenait totalement, avec une large brise,
quelques roses abandonnées séchées autour de moi et un silence parfait !
J’ai demandé après à redescendre
et il m’a tenu la main pendant presque toute la descente en m’indiquant parfois
quelques branches à saisir dans les moments un peu plus délicats. Je lui ai
donné 10 roupies en partant parce que j’estimais même si je n’avais rien demandé,
que sans lui je n’aurais rien fait, et que si j’avais su que je pouvais prendre
un guide aussi sympa pour ce prix, je l’aurais pris immédiatement. J’ai passé
un merveilleux moment avec lui et ma journée en est restée remplie.
De retour au temple, après le
repas, je suis repartie dans mon étude approfondie des singes avec leurs
mimiques extra et leurs acrobaties hilarantes : parfois je me dis qu’ils
savent qu’on les regarde, ce n’est pas possible autrement !
J’adore passer
du temps avec les animaux. Le soir, une grosse pluie s’est déclenchée et un
chien est venu s’abriter sous mon bungalow. Je suis sortie et me suis assise à
côté de lui : il s’est serré contre moi et nous avons passé trente bonne
minutes en silence, lui me tendant sa petite tête et ses grands yeux pour que
je lui gratte le front. Ça a été un doux moment : pluie, fraîcheur, odeur
de terre sèche, luminosité, silence…
Quelques heures avant, une petite
chatte à laquelle j’avais donné un peu de lait un soir et qui était venue dans
ma chambre, m’a reconnue dans les allées de l’ashram et en miaulant, n’a cessé
de me suivre ce qui a débouché aussi sur des moments câlins.
Sri Ramana a beaucoup écrit sur
les animaux et un samadhi leur est aussi destiné dans l’ashram. Tous les jours,
un sadhu donne à manger aux paons qui ponctuent de leurs
« Léon ! » les mantra.
Je n’ai pas trop profité du
temple comme j’avais pensé le faire le dernier jour car j’y suis allée avant
15h et c’est le moment de la sieste : j’ai donc juste pu apprécier de
faire le trajet en être « recollé » avec juste un frêle fêle juste
suffisant pour éclaire la misère, la poussière et les vaches décolleuses
d’affiches et en faire un nouveau petit poème. J’ai arpenté la grande cour
d’Arunchaleshvara en me brûlant encore les pieds et en serrant les multiples
mains qui se tendaient vers moi comme si j’étais une déesse : c’est
d’ailleurs assez étrange dans certains lieux de voir que les gens nous prennent
pour ce que l’on n’est pas…on m’a tendu de la poudre blanche, il a fallu que je
serre les mains de plusieurs bébés…mais j’ai quand même trouvé quelques
instants privilégiés pour apprécier quelques fines sculptures sur les façades.
Au retour, bien fatiguée, je me
suis arrêtée pour acheter quelques colliers à des marchands dans la rue :
rien de bien extraordinaire, mais j’étais contente d’échanger quelques mots et
regards avec ces personnes…
J’ai un peu mieux dormi cette
dernière nuit et j’ai eu la bonne idée le matin de prendre un rickshaw pour
prendre mon bus de 11h alors que j’avais prévu de faire le trajet à
pieds : arrivée à 10h20, j’ai à peine eu le temps de demander où se
trouvait mon bus, de faire le tour de la station, de grimper…que le bus est
parti une demi-heure à l’avance !
Encore un signe de…
Ça s’appelle avoir de bonnes
ondes…
Je me délecte de tes photos comme je bois ton texte ! Je crois avoir tout bu ! Onyx :-)
RépondreSupprimerMerci, je trouvais justement que mes derniers topics étaient inintéressants. bisous
RépondreSupprimerramène moi un chat comme celui là....magnifique !quelle allure ...naturelle l'allure ...et princière...
Supprimerdétend-toi...........coooooooooooooooooooooooooool.tranquille....ce n'est pas parce que tu es en Inde qu'il te faut prier du matin au soir ... quand tu as besoin de méditer ... et bien médites ... c'est tout ... tu as raison il ne faut pas tout avaler comme du petit lait ...en attendant prends des protéines ... tu en as besoin ....
Tendre bisous Maman
Je n'en trouve nulle part des protéines mangeables: tu verrais la gueule des poulets à moitié vivants à moitié morts dans leurs cages, t'as pas envie de bouffer ça. Partout friture de poisson pas frais; et les oeufs, s'ils viennent de ces chickens en train de crever j'en veux pas. Là ça y est, j'ai une crève monumentale.
RépondreSupprimerPour la petite chatte, je l'aurais bien prise, elle était vraiment adorable, hyper câline, gentille, parlant bien en articulant...mais bon...je gâche déjà la bouffe de l'ashram, je ne vais pas en plus leur piquer leur chat!
Bisous