Anecdote du 14 juillet. En arrivant au dining-room de l'ashram hier soir, un italien qui travaille au jardin avec moi, m'arrête dans le jardin. Il me propose de le rejoindre pour voir le feu d'artifice du 14 juillet. Prise dans mon élan, j'oublie totalement ce que j'allais faire avant qu'il ne m'aborde c'est-à-dire ôter mes chaussures pour aller manger et me voilà entrant avec mes tongues dans la salle. Evidemment on m'a couru après et demandé avec de grands signes de sortir immédiatement car j'étais en train de commettre le plus grand sacrilège de ma vie! Je me suis excusée mille fois, mais au final, j'ai trouvé cela hyper drôle de voir tous les ashramites bloquer sur mes tongues! Bon, je n'ai vraiment pas fait exprès, normalement je respecte vraiment les règles donc j'en suis quand même désolée...

Après, je suis rentrée très vite à la guest-house parce que j'avais des courses très lourdes à déposer car j'ai craqué et je me suis achetée des sardines vapeurs en conserve. Je suis vraiment en manque de protéines et ne trouvant nulle part un lieu où l'on fait du poisson vapeur et sentant parfois une bonne faiblesse musculaire en dépit de tout ce que je mange, je n'ai pas pu résister. J'ai aussi acheté quelques tomates et un concombre histoire de m'offrir un repas de reine avec des crudités!

Bref, me voici repartie dans l'autre sens avec mon vélo dans la nuit en direction du Golfe du Bengale pour le feu d'artifice. Et là, devant le consulat, la musique de Piaf à fond avec tremollo en sus, je ne vois aucun italien! Les gens étaient tous parqués entre des barrières à 50 mètres du consulat pour préserver le périmètre de sécurité. Et peut-être parce que les gardes m'ont vue blanche et près du consulat, ils ne m'ont rien dit et je me suis retrouvée finalement coincée, en première ligne pour assister au feu d'artifice! C'était c'est vrai un peu dangereux car j'étais pile poil en face des artificiers.